Programme

À l’espace 87
87, rue du Dix Avril

19h - Accueil

19h30 - Cocktail (26’)
Un porn-food BDSM et féministe
par So & Marty (2018)
sous titrages VSM en Anglais et/ou Français suivant les besoins
contient des scènes explicites de sexe génital, douleur, coupure, brulure

20h - Un repas super simple sera servi à prix libre, c’est bienvenu d’amener de la bouffe et des boissons si envie !
Ce repas peut être l’occasion de socialiser, parler BDSM... pour les personnes qui le souhaitent, une table avec la facilitation d’une discussion un peu formelle sera proposée, mais sans aucune obligation d’y participer.

21h - Take me like the Sea (39’)
par Salty (2017)
Un porno sur de la musique classique
Quel est le lien entre Baudelaire, une machine à café, et Mozart ? A travers sept scènes, les mondes de la musique classique et du porno queer se rencontrent de façon poétique et humoristique.
En français sous-titré anglais.
contient des scènes explicites de sexe génital, douleur, brulure, uro.

Les pratiques BDSM (bondage-discipline-domination-soumission-sado-masochisme), aussi appelées "kinky" en anglais, mêlent rapport de pouvoir, douleur, contrainte physique, sexe, érotisme, et plein d’autres choses, dans un cadre négocié, consenti, et prenant en compte les risques physiques et psychiques, seul.e, à deux, ou à plusieurs.

Si tu n’as pas de problème d’argent et/ou si tu viens d’une famille aisée, si tu es cis, blanch.e, neurotypique ou valide, tu es privilégié.e, viens à cette soirée avec ça en tête. La soirée a lieu dans un squat queer, est organisée par un groupe informel sans aucun soutien d’institution. Nous ne sommes pas là pour décorer ou divertir, nous travaillons bénévolement pour créer des espaces queer kinky parce qu’on kiffe le faire et qu’on trouve que ça fait du sens politiquement, que ça nous inspire pour mieux faire péter les normes et les institutions cis hétéro qui nous étouffent. Les films aussi nous ont été gracieusement donnés par les réalisateurices qui sont des personnes queer précaires, merciiiiii

Les courts métrages montrent des corps queer cis et trans, blancs et (minoritairement) racisés. Les remarques ou attitudes exotisantes ou fétichisantes ne seront pas tolérées. C’est aussi pour ça que les personnes cisgenre (dont le genre correspond au genre assigné à la naissance) hétéro/hétéra dyadiques ne sont pas conviées.

L’argent récolté ira dans une caisse pour financer des événements BDSM queer autogérés (matériel de réduction des risques, etc).