Aujourd’hui, nous sommes à trente nouveaux jeunes Mineur.es Isolé.es Etranger.es mis à la rue depuis l’évacuation du 20 septembre !
Venez nombreux et nombreuses les soutenir Mercredi 12 octobre - 16h00 - Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
On continue 💪
Plus d’infos sur place.
MERCI !

Le mardi 20 septembre 2022, à grand renfort de barnums, de personnel, de bus, de journalistes, la Préfecture est venue sur le camp, installé depuis la décision de la Mairie de mettre fin à son dispositif d’accueil, c’est à dire depuis plus de 3 semaines. La préfecture disait proposer des solutions de relogement mais tous les jeunes n’ont pas été relogés loin de là. Et pour ceux qui ont bénéficier d’hébergement, il faut voir les conditions : pas de lieu collectif, des hôtels parfois loin de Toulouse, qui rendent difficiles les démarches administratives, pas toujours de chauffage…

Ce sont donc, une fois de plus, aux militant.es et aux jeunes eux-mêmes de faire le travail qui incombent aux institutions de l’État. Ce sont les soutiens qui s’organisent pour palier à l’inaction du Conseil Départemental, de l’État, de la Mairie, de la Préfecture… Ce sont les soutiens qui orientent les jeunes pour les démarches juridiques, qui cherchent des solutions de relogement collectif… Ces initiatives sont toujours court-circuité par la police. A la violence de la situation s’ajoute aussi, pour les jeunes, une violence administrative innommable. La France mes ami.es !

A l’heure où nous écrivons ces lignes, une trentaine de jeunes se retrouvent encore sans logement. Preuve, s’il en fallait une, que l’action de la préfecture s’apparentait plus au coup de pub médiatique qu’à une réelle recherche de solutions. Car entre ceux qui n’étaient pas présents sur le camps, ceux dont la démarche n’est pas aboutie et ceux qui ressortent du Dispositif d’Accueil du Conseil Départemental (DDAEOMI 31) et n’ayant pas été reconnus mineurs, des solutions doivent être trouvées, et vite ! Ils étaient moins de dix sans logement au 20 septembre, ils sont plus de trente aujourd’hui. En moyenne, 10 jeunes par semaine sortent du DDAEOMI, ce chiffre n’est donc pas près de baisser.

Encore une fois, la Préfecture n’a pas fait de solutions miracles. Pour nous, jeunes, soutiens, militant.es, le combat continue. Tant qu’aucun dispositif de prise en charge durant leur recours n’est créé, tant qu’il n’y aura pas présomption de minorité, AutonoMIE continue. Car ces jeunes ont toujours besoin : d’un hébergement, d’un suivi juridique, de scolarité, de santé… on ne va rien lâcher, pour tous ceux qui sont hébergés mais pas suivis, et pour tous les nouveaux qui seront mis à la rue par le DDAEOMI.

FERMETURE DU DDAEOMI ! UN LOGEMENT COLLECTIF POUR LES MINEURS ISOLES ETRANGERS !

Venez nous soutenir Mercredi 12 octobre à 16h00, devant l’entrée principale du Conseil Départemental de la Haute-Garonne – Métro Canal du Midi.

Vous pouvez également soutenir nos actions ici : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/autonomie-collectif-de-lutte-et-de-defense-des-mineur-es-isole