“Toute vie collective qui survit encore de-ci, de-là, ou qui cherche à se maintenir ou à se reconstruire, à s’inventer avec ce qu’elle a sous la main, avec ce qui surnage d’un naufrage, entre en guerre.”
Notre conception de la nature nous pousse à l’enfermer, à la séparer de nous-même. Nous en faisons tantôt un refuge, tantôt un danger. Un patrimoine à protéger ou un environnement à développer. Elle est un objet rentable pour certain.es, un extérieur magique et sacré pour d’autres.
Finalement notre idée de la nature ne peut-elle pas être plus politique, plus subversive ? Une vision du monde qui serait déjà une lutte ?
La lutte contre le capitalisme, et la critique sociale qui l’accompagne, doivent impérativement adopter une nouvelle conception du monde. Les visions du monde s’affrontent. Et il est important de réfléchir collectivement à quelles sont les nôtre et ce qu’elles nous permettent : la rupture et la lutte, ou l’assimilation et la défaite.
Nous vous proposons d’entamer cette réflexion, ensemble, le Jeudi 23 au Mas d’Azil en compagnie de Georges Lapierre, ce théoricien qui vit au Mexique depuis plusieurs années dont les rencontres, les expériences de luttes et de vies avec les communautés indigènes, ont largement influencé l’oeuvre.
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