Saison 3 épisode 1 Chute Libre Un monde où chaque interaction sociale est sujette à une notation et où mieux l’on est noté, plus on a de privilège. Une sorte de "crédit social", qui ressemble déjà beaucoup à ce qui se passe en Chine. Fiction ou réalité ?
La pensée cybernétique a innervé de multiples champs de l’activité humaine. Son influence n’a cessé de croître. La société de l’information et la révolution dite « numérique » qui la prolongent – la digitalisation du monde – lui ont permis de se doter d’une panoplie de technologies et d’outils numériques les plus divers qui prennent en charge des pans entiers de l’existence et qui instaurent, matériellement et dans les imaginaires, de nouvelles manières de faire les choses, de vivre, de nouveaux rapports au monde. Retour ligne automatique
De la robotique à l’informatique, des mathématiques à la finance, de l’agriculture à la météorologie, des transports à la logistique, le changement est si total qu’il amenait à la conception de la ville intelligente : la Smart City comme ce dispositif intégrant tout un tas de dispositifs. Le système des systèmes dont l’intelligence s’exerce dans l’optimisation de l’agencement global des « sous-systèmes » - transport, soin, éducation, police, énergie…Retour ligne automatique
La Smart city est souvent représentée comme répondant à deux logiques différentes qui semblent s’opposer. La logique top down où tout est géré d’en haut. La logique bottom up, horizontale, où le pouvoir est donné aux utilisateurs. La première se déploie dans l’imaginaire du contrôle intégral, du Big Brother, où on piloterait la ville ville comme on pilote un drone ou comme on joue à Sim City. La seconde active les idées de participations, d’échanges, d’organisations citoyennes.Retour ligne automatique
C’est à ces deux logiques auxquelles nous allons nous attacher mercredi soir.
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