Étudiant.e.s mobilisées au sein de l’université du Mirail, il nous semble désormais nécessaire de dépasser ce statut et la sectorialisation des luttes qu’il implique. En effet, l’offensive du gouvernement macron, et bien que celui-ci poursuive le sale travail de ses prédécesseurs, accélère la précarisation généralisée de chacun.e : plus de flexibilité pour les salarié.e.s et fin des statuts “protégés”, plus de contrôle pour les chômeu.ses.rs et précaires, rentabilité immédiate exigée des étudiant.e.s et des élèves dès la maternelle, expulsions généralisées et rétentions normalisées pour les exilé.e.s.
Si ces statuts ne sont pas à défendre en tant que tel il reste évident qu’il s’agit de se défendre dès à présent et d’attaquer à notre tour. Aussi, nous proposons la mise en place d’une assemblée interlutte fonctionnant de manière autonome, horizontale et inclusive. Afin de ne pas reproduire dans nos luttes les formes de dominations qui nous pourrissent l’existence au quotidien, nous exigeons que celle-ci fonctionne selon des principes anti-autoritaires, antisexiste et antiracistes.
Retrouvons-nous jeudi 22 MARS, dans la cours de l’ENSAV (en face de la cinémathèque rue du taur) pour cette première assemblée interlutte afin d’en bâtir le sens et la combativité.
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