De Lundi Soir à Mercredi - Quartier de Birambits – Bègles
Après avoir essayé d’expulser une maison occupé par la campagne d’occupation suite aux expulsions d’automne – en sautant le mur et en gazant l’intérieur pendant que les occupants montaient sur le toit – les keufs de la commune de Noël Mamère commettent les plus sérieux actes d’agression contre le mouvement d’occupation local :
À l’arrivé de deux voisins solidaires (non français), ex-squatteurs à Bègles, les 3 flics – en train de « quitter les lieux » après leur essai frustré – sortent violemment de leur bagnole, un couvrant l’arrière -côté squat, un autre tenant sa gazeuse, et, oui, un psychoflicopathe braquant son flingue, d’abord contre les 2 hommes, ensuite contre un chien tenu en laisse, en bradant « cassez-vous ou j’allume le chien », visiblement nerveux, tremblant, instable.
Le reflex de S. - celui qui tenait le chien – a été de prendre son portable pour prendre « LA » photo, ce qu’amena les keufs à le gazer et frapper à terre, sous le regard abasourdi de son pote.
Les flics se barrent en suite, en laissant S. ensanglanté, seul avec F., rejoins ensuite par les occupants, eux-mêmes choqués par l’intervention de malade contre leur domicile et contre leur soutien.
Ayant menacé les occupants de revenir à « vingt » le lendemain matin « à 6.30h », une vingtaine de solidaires se sont rassemblés mardi en défense de la maison vers 6h, tenant les carrefours environnants, jusqu’à 12h. Des patrouilles de keufs ont témoigné la mobilisation, et mardi vers 17h sont passés constater « normalement » l’occupation, en se démarquant du comportement « un peu excessif » de leurs collègues.
Plus tard, à 23h, pensant que personne n’était à l’interieur, 4 policiers attaquent la maison à nouveau : en arrachant le portail, ils pénètrent dans le jardin, où une courageuse occupante enceinte, M., brandissant son certificat médical, arrive face à eux :
Entre temps, son copain arrive par l’impasse. Un des policiers sort son taser et braque M. au ventre. Face à son refus de quitter les lieux, il prend sa gazeuse, gaze l’intérieur de la maison. Puis, envoie un jet à côté quelques centimètres de son visage, en se moquant d’elle, disant que la bâtisse étant pleine de gaz, et prétextant pour sa sécurité qu’elle ne pourrait pas rentrer. Face à la fermeté de M., l’indice d’haine et boeuf-attitude policière explosent, et ça part encore en insultes xénophobes, bousculades et menaces au plus haut niveau, répondus par des cris de secours. Par chance, à ce moment, des copains arrivent en secours, criant à l’arrêt de l’agression depuis un pont. Et les keufs, en pleine action illégale, battent immédiatement en retraite, menaçant de revenir encore le lendemain. En vain, ils ne reviendront pas.
Le couple squatteur, mercredi à 15h, a vaincu la Police. La procédure est désormais engagée.
On a déjoué les essais frustrés de l’évacuation d’une propriété laissée à l’abandon par le projet d’aménagement Euratlantique. La plupart des maisons préemptées par ce projet à Bègles ont déjà été squattées – et le voisinage refuse leurs propositions d’achat.
La mairie de Bègles, tenue par un hypocrite en costard, en plus vert, fait appel à la répression nécessaire.
Une supposée victoire définitive est venue avec l’arrivée de l’huissier Jean Casimiro et l’engagement de la procédure. Mais, désormais, la conflictualité autour de cette maison à été définie par l’état.
Contre la Métropole. Contre Euratlantique. Contre la Mairie de Bègles.
Pour l’autogestion de nos vies. Pour déserter le travail et ses loyers. Pour notre Victoire.
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